Brigitte Bardot

Quand on entend des proches arguer de son impéritie face à la notoriété, on s'étonne qu'avec complaisance Brigitte Bardot ait soumis son joli sourire à tant de journalistes, à une époque où cela ne la dérangeait pas, où son statut d'icône mondiale ne la rendait pas si malheureuse, puisqu'elle l'avait cherché.

Le vent tourna.

Bardot abandonna le cinéma et fit à nouveau parler d'elle pour des causes animales et pour son pessimisme sur la nature humaine. Elle devrait se souvenir, encore maintenant, qu'un de ses nombreux amants, Gunter Sachs, racheta un jour le rubis qu'elle avait mis en vente afin de financer sa fondation et le lui restitua. Elle devrait se souvenir de la noblesse de ce geste et peut-être offrir, comme une main tendue à tout ceux qu'elle a offensés ces dernières années, l'expression de son regret, de manière qu'on ne la croie définitivement pas perdue dans sa tristesse.