5 août 2010
Evreux 23h30.
Evreux la désaimée, dans cette Eure que les Seino-Méritebiens s'acharnent à mépriser. Nous marchons d'un pas tranquille vers "Le Mata-Hari", 15, rue de la Petite Cité, qui regarde couler l'Iton comme un jour sans contrariété. Une ancienne ferronnerie où le style art-déco fait merveille. On y organise des expos. Un ancien ingénieur qui a tout lâché s'en est allé au Mali, photographier sa population dans un noir et blanc exquis. Il est 23h30. A cette heure où la bourgeoisie rouennaise roupille dans son saindoux, Evreux sert encore des tartines de foie gras et du sauvignon...
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