Musso -1-

Sur la quatrième de couverture de Que serais-je sans toi ?(XO Editions), Guillaume Musso arbore un sourire de Joconde et un pull en bandoulière, à la façon de ces touristes parisiens qui vont musarder à Deauville. En bas, à droite, un petit aéroplane rouge file droit vers le site Internet de l'auteur. Non, décidément, ce n'est pas en bateau que nous mène l'écrivain, mais plus tôt en Jet privé, "des toits de Paris au soleil de San Francisco". Musso l'impétueux, Musso le romantique, aux sourcils et au style relevés, emmène la ménagère à bord de son rêve flottant où l'on s'entiche de phrases nominales, d'images à l'emporte-pièce, et de truismes rutilants. Il fallait que le Touilleur se fendît d'un hommage à cette indispensable contribution de la littérature moderne.

Comments

[Imérège]

Oui, je suis d'accord : il aurait eu de bonnes notes au collège. On tolère et on valide les clichés littéraires quand on demande aux élèves d'acquérir un style scolaire. Les vrais écrivains, eux, ont fini par trouver une propre respiration.

[fersenette]

J'ai lu quelques paragraphes de ce gros vendeur, lu souvent par des lectrices qui disent ne pas aimer lire en général sauf Musso, et M. Lévy, je pense qu'il aurait de bonnes notes en rédaction s'il était élève de 4ème.

[Jérémy]

Ce n'est pas une critique de Musso. Il y en aura une, qui sera plus longue. Enfin, s'il est possible de parler de ses récits sans faire de l'humour... sinon j'ai validé tous les commentaires, donc étrange... si tu peux le renvoyer... merci :o).

[Séverine]

Tiens ! Ma remarque sur m
Musso est censurée ? ! Pfff... Je maintiens, je préfère ta critique sur Buffet froid...