Adieux
« Il est tôt. Il fait beau. J’ai ouvert la fenêtre. Un corbeau est posé sur la rambarde. Nous nous regardons. Et comme il va dire quelque chose, c’est moi qui le précède, et qui lui jette au bec le « Nevermore » d’Edgar Poe. »
(Jean-Paul Brighelli, « Fermé pour travaux » in bonnetdane.midiblogs.com)
Au crépuscule de son oeuvre, Chateaubriand apercevait la flèche des Invalides. Jean-Paul Brighelli, lui, parle aux oiseaux à qui il déclame des vers eux-mêmes crépusculaires, disant sa nostalgie d’un temps révolu. Heureux temps où les nouveaux pédagogues n’existaient pas, où les élèves faisaient zéro faute, où l’on bâfrait entre gens de bonne compagnie, très contents d’en être. D'aucuns soupçonneront une pose. Mais c’est juste pour rembobiner.