3 août 2011
Raïs
Moubarak et toute sa clique jugés par un tribunal. Si l'on écoute les médias, ce procès cristallise la terrible opposition entre les partisans et les opposants de l'ancien homme fort du Caire. Heureusement, l'excellent Charles Enderlin, dont beaucoup devraient s'inspirer, note que la majorité de la population a la tête ailleurs. Elle se fout bien qu'on exhibe l'accusé sur un lit, dans un très mauvais état. Les ennemis de Moubarak hurlent à la manipulation pour émouvoir les foules. Ses thuriféraires n'acceptent pas qu'on puisse imposer cela à un homme affaibli. L'Egyptien de la rue, lui, est déjà passé à autre chose et demande tout simplement à vivre un peu mieux.
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