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Le blog du touilleur
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12 mars 2011

Somewhere/Lost in translation

En revoyant Lost in translation hier soir, je me suis dit que Somewhere n'était qu'une pâle réécriture, fondée sur une thématique semblable : le vague à l'âme d'une star désoeuvrée. Autour : des chambres d'hôtel luxueuse, la jet-set, tout ce qui a constitué l'environnement de Sofia Coppola depuis sa plus tendre enfance. Mais son deuxième film serrait le coeur, quelque part entre le rêve et le regret. Scène splendide : Charlotte marchant seule à Kyoto, sur la musique de Air, visage tourné vers une procession nuptiale. Quelle grâce ! Quelle émotion ! Et puis l'ultime accolade entre Bob et Charlotte, en plein Tokyo. Instant incroyable. Ce qu'il lui murmure... je ne veux pas le savoir. C'est comme les tours de magie. Ne jamais avoir l'explication.

Dans Somewhere, il manque une Charlotte. L'enfant délaissée est un symptôme, mais pour le reste, et bien que Sofia Coppola filme l'ennui ou le temps suspendu comme personne, on se désintéresse de cette star peu attachante. Est-ce à dire que la réalisatrice se répète ? Peut-être. 

Espérons qu'il s'agisse là de la dernière pierre d'une tétralogie.

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Commentaires
I
"vIrgin Suicides" est un film poignant, évidemment. Je pense qu'en effet il aurait été intéressant de creuser la figure de la fille.
O
de Sofia Coppola c'est Virgin Suicides que je préfère. j'ai regretté dans Somewhere que le personnage de la fille ne prenne pas le pas sur celui de son père dont certaines scènes respirent l'ennui... même si c'est beau quand même
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