20 février 2010
Jackson
Dans son excellente chanson de 1988, Leave me alone, Mickaël Jackson répond à ses détracteurs de façon totalement paradoxale, parcourant un Neverland miniature extravagant, peuplé de créatures et de jouets improbables. Enchaîné comme Gulliver dans ce fatras, il parvient à briser ses chaînes et à échapper aux Lilliputiens qui l'agacent : les médias. C'est dire en quelle estime il les tenait : c'est dire surtout la solitude et la névrose d'un personnage à la fois détruit par la notoriété et abîmé par son désir d'être le plus grand.
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