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Le blog du touilleur
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31 janvier 2011

L'arbre, le maire et la médiathèque.

Autant Rohmer sait jouer comme personne de la complexité des sentiments, autant il paraît artificieux et finalement très ennuyeux lorsqu'il s'aventure sur le terrain politique. Voir Pascal Greggory et Arielle Dombasle disserter de la dualité entre campagne et ville, le nez dans la luzerne et leurs chaussures de parisiens prises dans le cambouis, ça amuse un temps, mais ça finit par agacer. La médiathèque qu'il s'agit de construire n'est qu'un prétexte à de verbeuses considérations sur la res publica.

Pour la première fois, Rohmer se prend les pieds dans le tapis, se vautre dans un discours "café du commerce" qu'on ne lui connaissait pas. Quand Luchini apparaît, c'est pour se singer devant son mentor. Car c'est Rohmer qui a crée Luchini et lui a inventé une posture. Or, cette fois, ça énerve franchement de le voir s'égosiller devant sa bonne femme et sa fille qui se met elle-même à parler le Rohmer, c'est-à-dire une langue très élégante, mais dont les circonvolutions épousent beaucoup mieux les chemins de l'amour que les routes vicinales.

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