Apocalypse.
Mardi, c'est "Apocalypse : Staline".
Titre exact : "Staline : le Possédé" (sic)
Cette expertise quasi mystique participe d'une appréhension très fine de l'histoire et augure à nouveau d'un beau documentaire, à grand renfort d'images aux couleurs baveuses et de déluges sonores ininterrompus, dès fois qu'on comprendrait pas que Staline était un tyran, que l'histoire peut se répéter jeunes gens -c'est à vous qu'on parle- et, comme on vous sait allergiques au noir et blanc, on va vous faire la version Technicolor de son règne sans partage.
Bon, après les très schématiques "Hitler, Apocalypse", "Première Guerre Mondiale, Apocalypse", "Seconde Guerre Mondiale, Apocalypse", on n'attend rien de bien concret de cette déclinaison stupide.
Peut-on espérer que Clarke et Costelle nous épargnent "Mao le Démon", "Pol Pot le psychopathe", "Ceausescu le vampire" et qu'ils dégagent la voix off du théâtral Kassovitz, qui s'est fait la gorge du mec souffrant d'une laryngite ?