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Le blog du touilleur
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17 novembre 2014

Littérature de jeunesse

Un propos d'Annie Dupin rend hommage à l'oeuvre de Claude Ponti. J'en souligne les passages les plus caractéristiques : "La littérature de jeunesse permet potentiellement de mettre en écho ce qui est déjà en soi, et certains albums résonnent plus intimement et plus fortement que d'autres chez les jeunes lecteurs. Claude Ponti est à mes yeux un auteur incontournable dans l'ensemble de la production enfantine, dont la foisonnante créativité et la richesse graphique suscitent l'engouement quasi systématique des enfants. L'univers pontien, avec ses multiples références culturelles et artistiques, ses thèmes et son langage propre aux territoires de l'enfance, son originalité dans les formes, les couleurs, la typographie ou le découpage scénique, manifeste des propositions narratives qui impliquent fortement l'émotionnel de l'enfant et coïncident avec son horizon d'attente. Il y trouve aussi souvent le pouvoir de maîtrise d'une parole ou d'un savoir nouveau qui permet de peser un peu plus sur son destin."

J'avoue que cette exégèse quelque peu périphrastique enfonce des portes ouvertes.

D'abord, la littérature de jeunesse a-t-elle seule l'apanage de "mettre en écho ce qui est déjà en soi" ? N'est-ce pas le propre d'une littérature qui vise une forme de transitivité émotive, intellectuelle et que tout un chacun peut lire ?

Que veut dire l'expression "engouement quasi systématique" ? Qui résiste alors à l'irrésistible Claude Ponti ? Pour quelles raisons ?

"Propositions narratives" : je te propose une histoire ? Partant de là, n'importe quel narrateur peut se dire "proposant" dès lors qu'on est libre de ne pas le lire. Je ne vois pas en quoi cela concerne plus particulièrement Claude Ponti.

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