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On lit de ces trucs idiots sur Internet :

Maintes fois invité par le président bulgare Rossen Plevneliev, l’écrivain et critique François Bégaudeau avait jusque-là décliné pour des raisons de calendrier. On comprend donc que dès son arrivée à l’aéroport de Sofia, l’auteur de Dans la Diagonale ait fait part de son émotion : « Bien sûr, la Bulgarie a engendré Kostadinov. Mais c’est du passé. Aujourd’hui, nos deux peuples se sont réconciliés et j’en éprouve la plus grande des joies ». Au ministre-président Plamen Orecharski qui l’attendait sur le tarmac, François Bégaudeau a transmis toute la sympathie du gouvernement français et des éditions Verticales, avant de poursuivre : « La Maritza c’est votre rivière, comme la Seine est la mienne. Je pense que nous pouvons coopérer ». Après une conférence de presse consacrée à Florence Aubenas, l’auteur de L’invention du jeu a indiqué qu’il donnerait le coup d’envoi du match amical Levski Sofia-Ludogorets Razgrad, en compagnie de la philosophe et psychanalyste Julia Kristeva.

La visite diplomatique d’une semaine prévoyait une halte au monastère de Rila, une dégustation gratuite à Melnik, la capitale du vin bulgare, ainsi qu’une rencontre avec la réalisatrice Binka Jeliaskova, pour échanger autour de la future adaptation cinématographique de Deux singes ou ma vie politique. L’écrivain devait également inaugurer la boucherie Marichev de Varna, spécialisée dans la découpe du réel.

                                                                                                                                                   (La liberté de Varna, édition du 30 juillet 2014).