Démocratie.
La liberté de choisir est aussi la liberté d'ignorer les gens qui vous font des leçons de morale politique, vous pressent de choisir un camp.
Il se trouve que parfois je n'ai même pas envie de penser la politique : il m'arrive de quitter la matinale de France-Inter pour écouter une chanson conne sur Nostalgie, parce que ça me délasse complètement.
Parfois, quand j'ouvre un journal, je regarde directement la page des sports. Parfois, non.
Les militants politiques n'étant pas toujours joyeux, souvent leur compagnie m'ennuie. Certains ne s'arrêtent jamais. J'ai connu un gars à la fac qui était complètement dans son idéologie. Au demeurant, elle était plutôt généreuse. Mais lui a fini par me gonfler. Il était plus militant que drôle. Et moi j'avais 19 ans, plutôt envie de parler sur un mode léger.
Sa compagnie me crispait. Il fallait que je lise l'éditorial de sa chef. Je préférais un bon vieux Rock'n'Folk.
On a fini par se perdre de vue. C'est très bien comme ça.