31 août 2012
Annie Ernaux
Les armoires vides, -premier livre d'Annie Ernaux-, exsude une violence incroyable. Celle-ci se cristallise dans un style plein d’accumulations, de notations et d’entorses à la « belle langue ». Ernaux était plus jeune, animée d’une rage qu’elle choisit de ne pas contenir et dont le style porte la marque. On est loin de l’écriture plate qu’elle revendiquera plus tard et qui marquera un livre emblématique comme La place. Ce premier texte reste impressionnant aujourd’hui et je trouve qu’il a fait des émules depuis, notamment d’un point de vue formel. On n'a qu'à se référer aux reines de l'autofiction (dont Angot).
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