3 janvier 2012
Marcel Pagnol
La lecture de sa tétralogie autobiographique fut un enchantement, si j'excepte le premier tome dont la découverte eut lieu en classe avec une institutrice revêche. Cette brave dame avait réussi l'exploit de pervertir l'esprit de cette oeuvre généreuse, en la lestant de vertus morales. Pas grave : certaines oeuvres survivent aux exégèses qui les massacrent. Pagnol et moi nous retrouvâmes l'été suivant sur les chemins de l'école buissonnière où Lili aimait à se perdre. Et ce fut alors le grand voyage dans cette Provence que mon imagination traversa avec la vitesse d'un chasseur à l'affût des bartavelles.
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