7 octobre 2011
Montebourg
Montebourg joue les bateleurs sur la place du Capitole, tentant d'attirer à lui l'électorat de gauche qui, par sécurité plus que par conviction, va voter Hollande aux primaires. Eloquent, charmeur... on a de la peine à le voir s'égosiller en pleine rue contre les banques quand sa place est ailleurs. Tellement ailleurs. De l'autre côté de la France, douillettement installée, la machine du père François va d'un train de sénateur vers une victoire qui lui est acquise, faute de véritables combattants. Pendant ce temps, le Nouvel Obs pérore sur le crépuscule du président, et le lecteur un peu averti craint que la gauche ne rejoue le refrain de 2002 sur l'air des lampions...
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