Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog du touilleur
Le blog du touilleur
6 juillet 2011

The Doors (1991)

On ne saurait filmer un mythe aussi évident que Jim Morrison, tout à la fois Dionysos et chaman, sans déchaîner la fureur et invoquer des forces telluriques. Oliver Stone le fait et plutôt bien, c'est-à-dire avec son style avec lui. On n'y apprend rien de vraiment de subtil et l'on quitte le chanteur comme on l'a trouvé en entrant : sexy, drogué et radical. Dans l'intervalle, il aura fallu subir de longues scènes oniriques, aussi épaisses qu'un brouillard, des flashbacks tirés par les cheveux d'un hippie et le cabotinage de Val Kilmer, dont l'étoile a -depuis- fortement pâli. Au-delà de l'adoration des foules, de quelques vers sibyllins et de quelques coups d'éclat, qui était vraiment le chanteur des Doors ? La frénésie de la mise en scène finit par générer une question anachronique : Morrison était-il le premier des punks ?

Publicité
Commentaires
I
Je ne dis pas que Morrison était un punk, je dis qu'Olivier Stone donne une image qui peut le laisser penser, alors que pour moi, c'est faux. Cette image est construite sur une simplification de l'artiste, qui renvoie à quelque chose de brut, de sexuel, de minimaliste et qui peut l'assimiler à une icône pré-punk.
I
C'est à dire ? Tu pourrais expliquer en quoi morrison était un punk stp ?
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 94 602
Le blog du touilleur
Newsletter
Pages
Publicité